Le transport

Moins onéreux, moins dangereux, moins polluant

Pendant plus de deux millénaires, tout arrivait ou repartait par le fleuve et ses affluents, les hommes qui venaient d’ailleurs, les idées nouvelles, les vivres pour alimenter les marchés, les matériaux de construction pour bâtir les cathédrales et construire les villes, les barriques de vin, tout. Puis, la route et le rail firent oublier le fleuve et ses affluents. Jusqu’au jour où les embouteillages devenus insupportables, les engorgements étouffant l’économie finirent par rappeler que le fleuve et ses affluents étaient « les axes de transport les moins onéreux, les moins dangereux, les moins polluants ».

Depuis sa création, La Seine en Partage a inlassablement rappelé que si la France a la chance de posséder « le plus beau des réseaux fluviaux d’Europe » elle n’a pratiquement plus de politique fluviale alors que ses voisins, Belges, Hollandais et Allemands, construisent péniches, pousseurs et barges et accroissent considérablement le transport fluvial chez eux et dans tout le nord de l’Europe.

Pendant longtemps, l’association a prêché dans le désert. Mais il semble qu’aujourd’hui elle finisse par être entendue, l’opinion publique ayant enfin compris que le transport fluvial était non seulement moins onéreux et moins dangereux mais aussi et surtout moins polluant que la route ou le rail. 

Le transport fluvial commence à renaître aujourd’hui en France avec, notamment, la ligne de porte-containeurs Le Havre-Gennevilliers.

La construction du Canal Nord-Europe qui doit, à terme, permettre à la France de faire -enfin-partie de l’Europe fluviale est aujourd’hui ralentie pour des raisons économiques mais « le réveil du fluvial » que réclamait depuis près d’un quart de siècle La Seine en Partage et ses Affluents semble maintenant irréversible.

Pour approfondir le sujet :

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