Valoriser

Créée en 2001, l’association La Seine en Partage et ses Affluents regroupe les communes (mais aussi désormais les associations et les entreprises) riveraines de la Seine et de ses affluents afin d’imaginer, d’organiser et de coordonner toutes les initiatives pouvant valoriser tous les atouts que la riveraineté offre à nos régions.

Protéger

L’association s’occupe aussi bien de l’amélioration de la qualité de l’eau, de la protection des zones humides et de la biodiversité, de la lutte contre toutes les formes de pollution que de l’essor du transport fluvial, du développement du tourisme fluvial et fluvestre, de l’aménagement harmonieux des berges…

Proposer

A la fois tribune offerte à tous les riverains afin qu’ils s’y expriment en toute liberté, lieu de réflexion permettant aux « gens du terrain » de proposer des réponses concrètes aux difficultés de la riveraineté, La Seine en Partage et ses Affluents est aussi considérée par les pouvoirs publics comme « représentative de la riveraineté séquanaise »

La riveraineté séquanaise

Depuis sa création à l’aube du XXIème siècle, La Seine en Partage et ses Affluents a multiplié les initiatives en faveur de la protection de la nature, du développement économique, de l’amélioration de la vie quotidienne des riverains mais elle a, d’abord, permis la renaissance de la communauté séquanaise.

Grâce aux actions de l’association, les Séquanais, de la source à l’estuaire en passant par tous les affluents du bassin de la Seine, se sont soudain souvenus que leurs régions s’étaient créées tout au long du fleuve et grâce à lui, que c’était par la Seine et ses affluents qu’étaient arrivés les premiers habitants, les premières pierres pour bâtir les cathédrales, les premières vivres pour ouvrir les marchés et que, pendant plus de deux millénaires, tout s’était passé au bord du fleuve ou de ses affluents.

AU FIL DE LA SEINE

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L’historique de l’Association

En 2001, plusieurs élus franciliens riverains de la Seine et convaincus que le fleuve, tout oublié qu’il fut depuis des décennies, formait toujours une véritable « communauté humaine » et pouvait apporter de nombreux avantages à ses riverains pour peu qu’on le remette « à l’ordre du jour », décidèrent de se regrouper, de former l’association La Seine en Partage.

Les Instances de l'Association

Découvrir les membres du Bureau et du Conseil d’Administration de l’association La Seine en Partage.

Les Assemblées Générales

Les rapports des Assemblées Générales pour débattre des projets pour l’année à venir sont consultables ici.

QUI SOMMES NOUS

Les Instances de l'Association

Les membres du Bureau et du Conseil d’Administration de l’association La Seine en Partage et ses Affluent sont.

Président

– M. James Chéron, maire de Montereau-Fault-Yonne, vice-président du conseil régional d’Ile-de-France

LE BUREAU

Vice-présidents

– M. Philippe Jumeaucourt, maire de Méricourt (78)

– M. Jacques J.P. Martin, maire de Nogent-sur-Marne (94)

Secrétaire générale

– Mme Anne-Marie Ashbrook, présidente de l’association de Protection des Usagers et Riverains des eaux navigables du Vauvray (27)

Trésorier

– M. Rodolphe Soucaret, adjoint au maire du Port-Marly (78)

Trésorière adjointe 

– Mme France Bernichi, adjointe au maire d’Alfortville (94)

LE CONSEIL D’ADMINISTRATION

Tous les membres du Bureau auxquels s’ajoutent 

M. Michel Carrière, adjoint au maire des Mureaux (78)
Mme Estelle Bomberger-Rivot, maire de Nogent-sur-Seine (10)
M. Michel Valache, directeur général de société
Mme Dominique HERPIN-Poulenat, maire de Vetheuil (95)

Délégué général : M. Jordi Delépine

Sièce social de l’association

Mairie de Montereau-Fault-Yonne, 54, rue Jean Jaurès, 77875 Montereau-Fault-Yonne 

Assemblées Générales

Chaque année, l’Association se réunit en Assemblée Générale ce qui nous permet de dresser le bilan des mois écoulés et de débattre des projets pour l’année à venir. Les rapports des Assemblées Générales sont consultables ici.

 

De ville en ville

Une colonne vertébrale de 775 km

De sa source sur le Plateau de Langres (471 m. d’altitude) à son estuaire dans la Manche entre Le Havre et Honfleur, la Seine parcourt 775 km et traverse 4 régions (la Bourgogne-Franche-Comté, le Grand Est, l’Ile-de-France et la Normandie), 13 départements (la Côte d’Or, l’Aube, la Marne, la Seine-et-Marne, l’Essonne, le Val de Marne, Paris, les Hauts de Seine, la Seine-Saint-Denis, le Val d’Oise, les Yvelines, l’Eure, la Seine Maritime) et 164 communes. Elle reçoit les eaux de 10 affluents importants (l’Oise, la Marne, l’Yonne, l’Eure, l’Aube, le Loing, la Risle, l’Essonne, l’Epte, l’Yerres) et est « enjambée » par 257 ponts. Elle est, évidemment, sur le plan humain comme sur le plan économique, l’« artère » essentielle du pays, certains préférant employer le terme de « colonne vertébrale ».

L’eau et le Développement durable

Un cri d’alarme

L’association est sans doute la première à avoir lancé un véritable cri d’alarme pour sensibiliser l’opinion publique sur les problèmes de l’eau. Dès ses premières publications, ses premières rencontres, l’association rappelait au grand public que l’eau était non seulement indispensable à toute vie mais aussi et surtout qu’elle était désormais menacée et qu’il fallait donc prendre de toute urgence des mesures pour la ménager, l’économiser, la protéger, la sauvegarder.

La lutte contre toutes les pollutions

Sauvegarder le réservoir le plus précieux de la biodiversité

En mobilisant l’opinion sur les problèmes de l’eau et de sa dégradation par les excès de certaines industries ou les abus de produits dangereux trop souvent utilisés par le monde agricole, en militant en faveur de l’amélioration de la qualité de l’eau, en rappelant sans cesse que les zones humides (si souvent méprisées) étaient « le réservoir le plus précieux de la biodiversité », elle-même indispensable à la survie de l’espèce humaine.

L’opération Berges Saines

La mobilisation générale des riverains

C’est en constatant la dégradation de leurs berges et plus encore celle du « savoir-vivre » de certains de nos concitoyens que plusieurs maires riverains, adhérents de l’association, ont souhaité que l’association prenne cette initiative. L’idée était simple : il s’agissait de demander aux riverains de prendre, au jour J, leur courage à deux mains, de chausser des bottes, de mettre des gants, de s’armer d’un grand sac et de descendre sur leur berge pour y ramasser, trier et évacuer tous les déchets que des inconscients y avaient abandonnés tout au cours de l’année. 

Le transport fluvial

Moins onéreux, moins dangereux, moins polluant

Pendant plus de deux millénaires, tout arrivait ou repartait par le fleuve et ses affluents, les hommes qui venaient d’ailleurs, les idées nouvelles, les vivres pour alimenter les marchés, les matériaux de construction pour bâtir les cathédrales et construire les villes, les barriques de vin, tout. Puis, la route et le rail firent oublier le fleuve et ses affluents. Jusqu’au jour où les embouteillages devenus insupportables, les engorgements étouffant l’économie finirent par rappeler que le fleuve et ses affluents étaient « les axes de transport les moins onéreux, les moins dangereux, les moins polluants ».

Le tourisme fluvial

Un atout économique considérable

Axes naturels et essentiels du transport, notre fleuve et ses affluents sont aussi « les plus merveilleux des musées vivants de tous nos trésors historiques, architecturaux, artistiques, culturels » pour reprendre une phrase célèbre. Toutes nos cathédrales, toutes nos collégiales, toutes nos abbayes, tous nos châteaux (ou presque) se reflètent dans notre fleuve ou ses affluents : Troyes, Montereau, Melun, Saint Germain-en-Laye, Mantes-la-Jolie, etc. « La Seine, ce collier de perles où s’enfilent les plus beaux trésors de notre patrimoine » a dit le poète.

Les infrastructures

Se préparer à affronter tous les défis du XXIème siècle.

Au fil des siècles, nos villes et nos villages se sont, toutes et tous, édifiés au bord de notre fleuve et de nos rivières comme pour se refléter dans cet « axe originel ». Mais, avec le rail et la route, le XXème siècle nous a détournés du fleuve et de ses affluents et nos villes comme nos villages se sont mis à leur tourner le dos avec une bien curieuse ingratitude. On a construit n’importe où, parfois même n’importe comment, des tours, des barres, ce qu’on a appelé des « villes-champignons », des « cités-dortoirs » qui ont créé le fameux univers du… « boulot-métro-dodo ». 

L’aménagement des berges

Recréer un espace de convivialité

Pendant des siècles, dans chaque ville, dans chaque village, les berges ont été considérées, à l’égal de la place du marché, comme le lieu de rencontre, de retrouvailles, de festivités, le véritable cœur de la vie sociale.  On y dansait, on y tirait les premiers feux d’artifice, on y célébrait les victoires de nos armées, les mariages de nos rois, la fin des moissons et des vendanges. Notre univers a changé. Il n’y a plus de victoires à nos frontières, plus de rois et personne n’aurait l’idée d’organiser des réjouissances en l’honneur des moissonneuses-batteuses. 

La Seine, ses affluents et l’économie

Un fleuve béni des dieux pour l’économie

Axes de transport naturels, essentiels, moins polluants, moins dangereux et moins onéreux que la route ou le rail tous deux désormais engorgés, notre fleuve et ses affluents jouent un rôle économique capital, attirant depuis toujours les entreprises, grandes et petites, qui souhaitent non seulement bénéficier de cet axe de transport mais aussi de la force hydraulique ou même simplement de ces lieux « bénis des Dieux, baignés des eaux », selon la formule ancienne. 

La lutte contre les inondations

La crainte de la fameuse crue centennale

Les inondations sont, bien évidemment, l’angoisse de tous les riverains, la cruelle rançon qu’il leur faut payer en échange de tous les avantages que leur offre la riveraineté. Tous les riverains de la Seine et de ses affluents vivent dans le souvenir de la fameuse crue de 1910 et dans l’attente et la crainte de la fameuse « crue centennale » qui peut frapper à chaque instant et tout dévaster. 

Les maires ont la parole

Un tribune ouverte à tous

Dès sa création, La Seine en Partage et ses Affluents s’est présentée comme étant, d’abord et avant tout, une tribune ouverte à tous les élus riverains afin qu’ils puissent s’exprimer en toute liberté et faire connaître à tous aussi bien les difficultés qu’ils devaient affronter quotidiennement en tant qu’élus du terrain que les expériences qu’ils avaient connues ou que les espoirs qu’ils souhaitaient formuler ou les idées qu’ils pouvaient avoir pour répondre à tel ou tel problème de riveraineté.

La riveraineté et les lois

Venir en aide aux élus dans la complexité du labyrinthe législatif

Les textes officiels régissant la vie quotidienne sur les fleuves, les rivières et les berges sont, évidemment, nombreux, souvent très anciens, parfois bien compliqués et même, quelquefois, contradictoires. Des lois, des décrets, des arrêtés, des règlements en tous genres traitent aussi bien des transports, de l’écologie, de la pratique des sports nautiques, de l’organisation de manifestations en bord de cours d’eau, de l’entretien des berges, de l’interdiction des dépôts d’ordures que de la responsabilité des maires. 

Les colloques

Le rendez-vous incontournable de la riveraineté

Chaque année, La Seine en Partage et ses Affluents organise son « grand colloque d’automne » qui est devenu, au fil des années, l’un des temps forts de la vie de l’association ainsi qu’un rendez-vous incontournable pour toute la riveraineté européenne. Ce colloque réunit tous les élus riverains de la Seine et de ses affluents, les responsables des organismes officiels chargés de l’entretien et du devenir du fleuve et de ses affluents, les dirigeants de toutes les grandes entreprises riveraines et les acteurs de la riveraineté française ainsi que les meilleurs spécialistes du problème choisi comme thème du colloque. 

La Seine, ses affluents et la culture

Comme le Nil pour l’Egypte, le Gange pour l’Inde, le Yangzi Jiang pour la Chine…

L’histoire du monde prouve que toutes les grandes civilisations sont apparues et se sont développées le long d’un fleuve. Fleuve et culture sont indissociables. La Mésopotamie, c’est l’Euphrate et le Tigre, l’Egypte le Nil, l’Inde le Gange, la Chine le Yangzi Jiang, les Etats-Unis le Mississipi, etc. La Seine a, bien évidemment, joué ce rôle essentiel pour la civilisation française, « abreuvant » tous les domaines de notre culture, de l’architecture à la littérature, en passant par la peinture ou la musique.

La Seine, ses affluents et le sport

Le plus beau des terrains

Les riverains disent parfois que « La Seine est le plus beau des terrains de sports » et il est vrai que le fleuve tout comme ses affluents et plus encore leurs rives offrent aux habitants des bords de l’eau un lieu privilégié pour exercer un grand nombre d’activités. Les clubs d’aviron et de canoë sont nombreux tout au long de la Seine et des affluents.  Certains sont anciens, historiques même. D’autres renaissent. On voit des clubs de ski nautique apparaitre depuis quelque temps ainsi que des clubs de plongée. Nombreux sont ceux, bien sûr, qui aimeraient qu’on puisse se baigner dans le fleuve comme autrefois. En attendant que l’éternelle promesse se réalise c’est sur les bords du fleuve et de ses affluents que se multiplient les installations sportives.