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Aménagement des promenades des berges de la Seine à Epinay sur Seine |
Les solutions retenues |
Les objectifs de fréquentation du public et l’espace disponible empêchaient d’envisager une réhabilitation totalement naturelle. Les solutions retenues ont cependant été particulièrement attentives à l’objectif de retrouver un état le plus naturel et vivant possible, sans nécessité d’interventions nocives pour le milieu.
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Ont été réalisés : |
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- des enrochements en pied de berge, jusqu’à 40 cm au-dessus du niveau normal de l’eau. Réalisés à partir des gabions et perrés détériorés, ils brisent l’énergie de la vague du batillage. Des remblais de gravier grossier ont été ajoutés sous l’eau, pour reconstituer des hauts-fonds.
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- des aménagements piscicoles ayant pour vocation d’offrir aux poissons des zones propices au repos et à la reproduction. Il s’agit d’aménagements sous-fluviaux constitués d’épis d’enrochement (ou « herbiers aquatiques ») qui permettent de recréer des hauts-fonds végétalisés et minéralisés propices à la nutrition, l’abri et la reproduction.
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- une végétalisation au-dessus, ligneuse, buissonnante et arbustive, constituée surtout de saules de différentes variétés, ainsi que de plantes semi-aquatiques ou hélophytes (Iris, …). En temps de crue, la végétation réduit la vitesse du courant, donc diminue sa force d’érosion. En temps normal, elle adoucie le batillage. Elle permet de restaurer la diversité botanique et faunistique. Son système racinaire et la souplesse des branches consolident les berges et assurent une protection contre l’érosion.
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Les plantations ont notamment été réalisées par mise en œuvre de différentes techniques :
- Pose de lits de plants et plançons, c’est-à-dire alignement horizontal de plantes (saules) à racines nues disposés côte à côte en rang serré.
- Pose de rouleaux de géotextiles biodégradables, en fibres de coco tissées, enfermant de la terre. Ces boudins se renforcent au fil du temps par les racines. Ils assurent une bonne protection contre les eaux de ruissellement et retiennent les particules fines du substrat avant qu’elles n’atteignent la rivière.
- Bouturages, ensemencements et plantations. Au bout de 3 ans, le géotextile est dégradé et les saules ont poussé. Leurs racines maintiennent les berges.
Les études botaniques et faunistiques ont été réalisées par le cabinet Silène-Biotec. L’entretien est assuré par l’association d’insertion Halage, spécialisée dans l’entretien écologique des milieux naturels, mandatée par Plaine Commune. |
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Plusieurs séquences paysagères se succèdent :
- des aires de promenade, avec un chemin principal de 2,50 m à 4 m de large en stabilisé, et une promenade basse en bois fixé sur les enrochements ou en béton. Les différents niveaux sont reliés entre eux par des emmarchements en bois.
- des plages d’herbe pour le repos.
- des ombrages d’arbres parfois préexistants, platanes, aulnes, cerisiers et saules, propices à la pêche et à la promenade.
- trois observatoires et un ponton, en bois ou en béton, qui ouvrent un large panorama sur la Seine et facilitent l’observation de la graduation de la végétation. Un des observatoires est assez grand pour accueillir une classe.
- la roselière, conservée, est un lieu protégé pour les poissons, notamment au moment de la reproduction.
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En outre des murs en gabions bordent certaines propriétés. Ils ont été réalisés à la demande de riverains qui craignaient l’augmentation des intrusions. Certains murs de soutènement sont en meulière avec des joints à sec. |
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