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Saint-Mammès
Aménagement des promenades des berges de la Seine à Epinay sur Seine
Le projet
Les 4 kilomètres de berge dont dispose la commune, dont 1 300 mètres sans aucun accès pour les véhicules motorisés, est d’abord une chance héritée de l’histoire. Mais dans les années 90, il s’avère que ces berges, renforcées d’ouvrages en béton sont en train de s’effondrer sous les effets du batillage et des crues, fragilisant au passage une conduite de gaz à haute pression et risquant de faire disparaître le chemin de halage.



Les objectifs
Le projet est issu d’une réflexion commune de la Ville et du Département de la Seine-Saint-Denis, et concerne les 1 300 mètres de berges le long de la Seine.

Les objectifs sont de :
  • consolider les berges pour lutter contre l’érosion,
  • conserver des berges naturelles, sans circulation motorisée,
  • rendre le fleuve visible et accessible,
  • mettre en valeur le site, en diversifiant les ambiances, et permettre des usages divers tout en offrant des points de vue variés,
  • créer un chemin de promenade à pied et à bicyclette,
  • créer des zones de pêche et renforcer les qualités piscicoles des lieux.
Et ce en conservant un maximum d’arbres.


Les difficultÉs
La diversité des autorités concernées
  • Les berges appartiennent à la Ville d’Épinay-sur-Seine.
  • Les espaces publics sont entretenus par l’agglomération Plaine Commune.
  • Le Conseil général de la Seine-Saint-Denis a inscrit 2 km en bord de Seine, du port d’Épinay à celui de Gennevilliers, dans son schéma départemental des circulations douces.
  • Le SIAPP est chargé de la gestion de l’eau et du ramassage des objets flottants.
Une pollution de la berge par hydrocarbures
Elle est apparue au début des travaux de la phase 2, qui concernent les berges comprises entre la résidence des Acacias et le boulevard Foch. La terre et les boues polluées par hydrocarbure ont été traitées par un centre de dépollution.

La présence d’une canalisation de gaz sous haute pression

Les craintes des riverains
Le linéaire traité en phase 2 était une sorte de jungle inhospitalière.


L’État de dÉpart
On se trouvait en présence de berges régulières et végétales, mais globalement dégradées, constituées d’une succession de protections minérales disparates et vieillissantes. Environ la moitié du linéaire était alors considéré comme encore stable, mais menacé à terme. Le reste était très érodé, voire dans un état critique. La végétation, ancienne, fragilisait les protections. Elle n’était pas assez diversifiée, malgré quelques zones intéressantes de strates herbacées semi-aquatiques (une roselière, des touffes de carex et d’iris). Le substrat, formé de remblais grossiers et de limon sableux, était peu adapté et des déchets végétaux en excès rendaient le sol impropre à l’implantation de nouvelle végétation. Les habitats piscicoles étaient trop peu variés pour assurer la reproduction, et l’eau était de qualité médiocre.