|
 |
A |
Abattage |
Opération consistant à retirer les aiguilles d’un barrage mobile ou d’abaisser les vannes d’un barrage de navigation. Cette opération est généralement réalisée en période de crue. |
Abiotique |
Milieu impropre à toute vie. |
Affluent |
Cours d’eau qui se jette dans un autre. |
Affouillement |
Tout ouvrage implanté sur un cours d’eau en perturbe l’écoulement naturel. Il crée à son aval un tourbillon creusant localement une cavité, l’affouillement. A la longue, en s’élargissant, elle peut emporter le radier sur lequel repose l’ouvrage. Pour éviter ce phénomène, on pose un parafouille. |
Amont |
Partie d’un cours d’eau comprise entre un point considéré et la source. |
Annexe hydraulique |
Zone située à proximité d’un cours d’eau et en communication temporaire avec lui, soit en période hautes eaux, soit par infiltration. Ces zones sont souvent le siège d’écosystèmes riches et diversifiés. |
Appontement |
Plateforme permettant aux bateaux de plaisance d’accoster ou de s’amarrer. En rivière ou en zone soumise aux marées, ils sont flottants pour suivre les variations de hauteur d’eau (marnage). |
Aqueduc |
Ouvrage (canalisation ou pont) permettant le passage d’un cours d’eau sous un canal. |
Aqueduc (d’une écluse) |
Canalisation aménagée dans les maçonneries amenant l’eau dans le sas de façon à minimiser les remous. |
Arche |
Partie d’un pont entre deux piles. Arche marinière : arche sous laquelle doit passer un bateau. |
Atterrissement |
Dépôt de matériaux par le courant créant un îlot ou une plage. |
Aval |
Partie d’u n cours d’eau comprise entre point considéré et l’embouchure. |
Avalant |
Se dit d’un bateau qui descend un cours d’eau dans le sens du courant. Par extension, bateau suivant une section de canal entre deux écluses descendantes. |
B
|
Babord |
Désigne de façon invariable le coté gauche d’un bateau par rapport à son étrave. Par opposition, le coté droit est dénommé Tribord. |
Bajoyer |
Mur en maçonnerie formant les parties latérales d’une écluse. Peut être vertical ou incliné. |
Balisage |
Ensemble des bouées et dispositifs divers indiquant le chenal d’une voie d’eau ou signalant des obstacles. |
Balise |
Voir Espar |
Barrage |
Il en existe de plusieurs types selon leur fonction : barrage réservoir, barrage hydroélectrique, barrage antipollution, barrage de navigation.
Les barrages de navigation sont eux-mêmes de plusieurs modèles : barrage à aiguilles (le plus ancien), barrage à clapet (le plus courant), barrage à cylindre, barrage à hausse (le plus connu est celui de Suresnes), barrage à vanne. |
Barrage éclusé |
Barrage équipé d’une écluse. |
Barrage de dérivation |
Lorsque le cours d’eau navigable est coupé par une île, on trouve le barrage d’un coté de celle-ci, tandis que l’écluse est implantée sur l’autre bras. |
Base |
Ports sur lesquels les loueurs de bateaux sont présents avec des locaux et des équipements. |
Bassin (de vitesse,
de voile, d’aviron) |
Plan d’eau (lac, rivière ou canal) où peuvent se pratiquer des sports nautiques (de vitesse, de voile ou d’aviron). |
Bassin versant |
Zone géographique correspondant à l’aire de capture et de drainage des précipitations. Il défini aussi bien le bassin hydrographique d’un cours d’eau que celui d’un égout artificiel. |
Batardeau |
Ouvrage provisoire formant l’enceinte d’un chantier asséché par épuisement et protégé contre toute irruption de l’eau. |
Bathymétrie |
Mesure précise du fond d’une voie d’eau. Permet de contrôler les caractéristiques du chenal navigable, de repérer les atterrissements et d’évaluer les matériaux à draguer. |
Battage |
Enfoncement dans le sol d’un pieu en le frappant à coup de masse ou avec un mouton ou un vibrofonceur. S’applique fréquemment pour l’enfoncement des palplanches. |
Batillage |
Action des vagues sur les berges d’un cours d’eau ou d’un canal. Il s’agit des vagues de sillage provoquées par le déplacement d’un bateau. |
Berge |
Talus bordant le lit d’un cours d’eau ou d’un canal jusqu’au point de débordement. |
Berme |
Chemin aménagé le long d’un talus ou au bord d’un canal ou d’un fossé. |
Bief |
Partie d’un cours d’eau ou d’un canal compris entre deux barrages ou deux écluses. |
Bief de partage |
Situé au sommet du relief franchi par un canal. |
Biotique |
Relatif aux êtres vivants. |
Biotope |
Espace caractérisé par des facteurs climatiques, géographiques, physiques, géologiques, morphologiques… en équilibre et servant de support à des communautés vivantes. |
Bollard |
Organe d’amarrage à terre ou sur un bateau. |
Borne |
Point d’eau ou d’électricité permettant de réalimenter un bateau. La fourniture peut être comprise dans le droit d’amarrage ou d’escale, ou assurée par un système de carte. |
C
|
Canal
|
Voie d’eau artificielle généralement équipée d’écluses. Le canal est alimenté en eau soit par les cours d’eau qu’il suit ou qu’il rencontre, soit par des bassins réservoirs situés sur la ligne de partage des eaux. |
Canal de dérivation |
Permet aux bateaux de longer une portion de rivière non navigable dont l’aménagement serait trop coûteux. Il est souvent dénommé « canal latéral ».
Entrent dans cette catégorie les canaux d’amenée et de fuite d’une usine hydroélectrique (telles celles aménagées sur la Seine et le Rhône). Ils sont interdits à toute navigation pour des raisons évidentes de sécurité. |
Canal VHF |
Bande de fréquence préréglée. |
Chemin de halage
ou chemin de service |
Bien que le halage ait disparu depuis longtemps, on continue de désigner ainsi les chemins de service le long des voies navigables. Leur emprise se traduit d’une part par une servitude générale de 9m75 de large à compter du sommet de la berge qui s’impose à tout propriétaire riverain, public ou privé, d’autre part par une bande de terrain supportant le chemin et appartenant au domaine public de l’Etat ou de la collectivité locale. |
Chenal |
Partie navigable de la rivière où les bateaux doivent circuler. |
Chômage |
Interruption de la navigation pour travaux. Les dates en sont fixées à l’avance par arrêté ministériel (sauf accident sur un ouvrage). |
Chute |
Différence de niveau entre l’amont et l’aval d’un ouvrage. |
Confluent (Confluence) |
Lieu de convergence de deux ou plusieurs cours d’eau. |
Corroi |
Revêtement recouvrant le fond ou les parois d’un canal permettant d’assurer une étanchéité. Il peut être en argile, en géomembrane ou en béton. |
Couplage |
Liaison de deux bateaux bord à bord. |
Coursier |
Talus incliné, bétonné ou enroché, à l’aval d’un barrage, pour réduire l’érosion. |
Crue |
Augmentation du débit d’un cours d’eau jusqu’à débordement de son lit mineur. |
Culée |
Appui d’extrémité sur la berge d’un barrage ou d’un pont. |
D
|
Darse
|
Bassin portuaire équipé de quais pour l’accueil des bateaux, généralement perpendiculaire à la voie principale. |
Débâcle |
Rupture des glaces d’un cours d’eau gelé. |
Déblai |
Mouvements de terre consistant à enlever des matériaux pour abaisser le niveau du terrain. |
Débit |
Volume d’eau en m3/s passant dans un cours d’eau. |
Décharge (Déchargeoir) |
Ouvrage permettant de débarrasser automatiquement le bief d’un canal de tout excès d’eau et d’éviter tout débordement. |
Déchirage |
Destruction d’un bateau. |
Défense de berge |
Moyen de protection des berges. Plusieurs techniques sont utilisées : voir Fascines, Gabions, Palplanches, Perrés, Végétalisation. |
Défenses |
Ballons amortisseurs servant à protéger la coque d’un bateau contre les chocs. Elles doivent être flottantes. |
Délaissé |
Canal ou bras de rivière où la navigation ne se fait plus mais qui peut conserver une fonction hydraulique (par exemple expansion de crues) et qui reste accessible aux pécheurs ou au tourisme fluvial léger. |
Déversoir |
Partie de barrage fixe ou mobile sur laquelle l’eau peut passer. |
Devise |
Nom de baptême d’une embarcation. Elle doit obligatoirement figurer à la poupe (arrière) ; elle peut être répétée près de l’étrave (avant). |
Digue |
Ouvrage artificiel situé au dessus du terrain naturel, destiné à contenir les eaux (digue d’un canal, de protection des crues, etc). |
Dragage |
Le dragage du chenal navigable s’effectue à l’aide d’une drague, engin destiné à enlever du fond le sable, le gravier ou la vase. A certains endroits, cette opération doit être renouvelée régulièrement pour garantir un mouillage suffisant. |
Duc d’albe |
Pilotis permettant l’amarrage d’un bateau de commerce ou d’un bateau logement. |
E
|
Ecoire
|
Pièce de bois ou de métal destinée à tenir un bateau écarté de la rive. |
Echelle |
Echelle de barreaux le plus souvent métalliques installée dans un creux ue bajoyer pour permettre à un usager d’une écluse – marinier ou plaisancier – de monter sur le quai depuis son bateau, surtout quand l’écluse est vide. |
Echelle d’écluses |
Succession d’écluses très rapprochées permettant à un canal de franchir une déclivité importante. Sur le bassin de la Seine, la plus connue est celle de Rogny sur le Loing. |
Echelle
limnimétrique
(ou hydrométrique) |
Echelle graduée servant à visualiser le hauteur d’eau. |
Elagage |
Opération consistant à couper les branches d’un arbre tout en lui conservant une charpente équilibrée. |
Embâcle |
Amoncellement de glace qui obstrue un cours d’eau. Par extension, amoncellement de branches ou de flottants ayant le même effet. |
Enrochement |
Ensemble de quartiers de roche, de clocs de béton que l’on entasse sur un sol submergé ou mouvant pour servir de fondation ou de protection à des ouvrages immergés. |
Epi |
Ouvrage relié à la berge pour fixer la forme du lit du cours d’eau. |
Erosion |
Phénomène résultant de l’action mécanique de l’eau qui arrache des particules de terre constituant la berge d’un cours d’eau. |
Escale |
Zone aménagée permettant l’accostage et le stationnement de courte durée des bateaux de plaisance. (voir aussi Halte nautique et Port de plaisance). |
Espar |
Perche ou tourelle plantée dans un cours d’eau et servant de balise. |
Etiage |
Niveau des plus basses eaux d’un cours d’eau. |
Erre |
Vitesse acquise par un bateau. |
F
|
Fascines
|
Fagots de branches fixés par des pieux battus mécaniquement. |
Fascines d’hélophytes |
Constitués d’un boudin géotextile, lesté et végétalisé d’une motte d’hélophytes et maintenu par une rangée de pieux. |
Faucardage |
Opération conduisant à couper les herbes dans le lit d’un cours d’eau. |
Fauchage |
Intervention qui consiste à limiter la hauteur des plantes. |
Fleuve |
Cours d’eau qui se jette dans la mer ; il est souvent caractérisé par une grande longueur, un débit abondant et des affluents nombreux. |
Forêt alluviale |
Végétation des lits majeurs des cours d’eau, implantée sur les alluvions. |
Frayère |
Zone d’un biotope aquatique qui constitue le lieu de reproduction d’une espèce de poisson ; elle est généralement interdite à la pêche. |
G
|
Gabarit
|
Le gabarit d’une voie d’eau indique la taille des plus gros bateaux qui peuvent l’emprunter et se définit par leurs longueur, largeur, tirant d’eau et tirant d’air. |
Gabion |
Cage en treillis métallique emplie de blocs de pierre. |
Génie végétal |
Utilisation des végétaux pour stabiliser le sol des rives et des berges. |
Géotextile |
Etoffe textile non tissée, imputrescible, utile pour la séparation et le renforcement des sols. |
Gambret
(ou Gamberet) |
Planche pour le passage entre un bateau et la berge. |
Gravière |
Carrière de gravier. |
Grève |
Terrain plat, formé de sable ou de graviers, situé au bord d’un cours d’eau (ou de la mer). |
H
|
Halte nautique
|
Equipement destiné aux bateaux de plaisance, permettant un amarrage de courte durée, sans aucun service particulier. (voir aussi Escale et Port de plaisance). |
Haut fond |
Partie d’un cours d’eau où le mouillage est réduit ou insuffisant. |
Hélophyte |
Plante vivace qui pousse dans la vase, partie supérieure aérienne et bourgeons hivernaux immergés (« pied dans l’eau, feuilles dans l’air »). |
Houache |
(voir Sillage) |
Hub |
Point d’échange multimodal. Lieu de transbordement où s’organisent des correspondances. |
Hydrophyte |
Plante aquatique que l’on trouve dans l’eau ou dans la vase inondée en permanence. Cette plante est totalement immergée ou affleurant à la surface de l’eau, Exemples : nénuphar. |
Hygrophyte |
Plante qui croît dans les milieux humides inondés temporairement. |
I
|
J
|
K
|
L
|
Lagunage
|
Procédé extensif d’épuration appliqué aux eaux usées véhiculant une pollution uniquement organique. |
Large |
Coté du bateau situé vers le milieu de la rivière ou du canal (Utilisé dans l’expression « Passe au large !). |
Lit |
Le lit mineur est celui utilisé la plupart du temps par un cours d’eau. Le lit majeur est celui emprunté par le cours d’eau lorsqu’il déborde. |
M
|
Marchepied
|
Voir « Servitude de halage » |
Marnage |
Variation de la hauteur d’un plan d’eau (Terme très utilisé en mer pour indiquer la différence de hauteur des marées). |
Méandre |
Sinuosité d’un cours d’eau. |
Mouillage |
Distance verticale entre le niveau du plan d’eau et le fond du cours d’eau. Par extension : bateau au mouillage, stoppé sur son ancre. |
Mouille |
Trou d’eau naturel généralement creusé par un tourbillon permanent. C’est le contraire du haut-fond. |
Multimodal |
Chaîne combinant plusieurs modes de transport (routier, ferroviaire, fluvial, maritime) dans un même contenant (véhicule, semi remorque, conteneur). |
N
|
NGF |
Nivellement Général de la France, repéré par rapport au point zéro du niveau de la mer. |
Noue |
Bras naturel ou artificiel d’un cours d’eau, demeurant largement en communication avec lui par l’aval. |
O
|
Onde (de crue) |
Correspond au maximum de niveau d’une crue qui se déplace sur le cours de la rivière avec une vitesse prévisible spécifique du profil de celle-ci. Ses caractéristiques permettent aux prévisionnistes des crues d’annoncer à l’avance les cotes de crue aux différents points névralgiques d’un cours d’eau. |
P
|
Palfeuille |
Profilé en métal, semblable à une palplanche, mais plus fin, et que l’on pose à plat sur la berge sans l’enfoncer. |
Palplanche |
Profilé en bois, en béton armé ou en métal. Enfoncées dans le sol, les palplanches forment un ensemble jointif, appelé rideau de palplanches, retenant la terre et assurant l’étanchéité. |
Passe à gibier |
Ouverture pratiquée dans la protection de berge pour y installer un dispositif permettant aux mammifères de prendre appui et remonter sur la berge. |
Passe à poissons |
Ouvrage qui attire les poissons migrateurs en un point déterminé du cours d’eau pour leur permettre de passer un ouvrage de navigation. |
Perche |
Elément fixé à proximité de l’écluse destiné au déclenchement de l’ouverture des portes d’une écluse automatisée. |
Perré |
Mur incliné, en pierres maçonnées ou non.
- Le perré de flottaison est appliqué près de la surface,
- Le perré de fond descend jusqu’au plafond |
Phragmite |
Roseau commun à grandes tiges très raides et à feuilles aiguës, utilisé en vannerie. |
Pied de berge |
Partie intermédiaire entre l’eau et le talus. |
Pied de pilote |
Profondeur minimale que l’on doit laisser sous le bateau. Elle est de 20 à 50 cm pour des raisons de sécurité et pour assurer un bon écoulement des filets d’eau sous le bateau. |
Plafond |
Branches ou tiges d’osier, de saule ou de peuplier, utilisées comme bouture. |
Plançons |
Dépôt de matériaux par le courant créant un îlot ou une plage. |
Plenissum flumen |
Niveau maximal d’un cours d’eau juste avant le débordement général. Le plenissum flumen délimite l’emprise du domaine public fluvial. |
Pointis (ou Point Y) |
Extrémité amont ou aval d’une île. Pointe de terre formée par le confluent ou par une bifurcation de canaux. |
Pont |
Ouvrage artificiel permettant le franchissement d’un obstacle. Le maître d’ouvrage du pont est le gestionnaire de la voie portée. |
Port de plaisance |
Equipement portuaire lourd et doté de l’ensemble des facilités nécessaires au stationnement, à la maintenance des bateaux et à la vie des plaisanciers. (voir aussi Escale et Halte nautique). |
Portes de garde |
Portes d’écluse utilisées uniquement en période de crue pour isoler un canal. |
P.H.E.C. |
Plus Hautes Eaux Connues : niveau atteint par la rivière en chaque point de son cours à l’occasion de la plus forte crue connue. Pour le bassin de la Seine, la crue de 1910 est la référence, même si la crue de 1658 est généralement reconnue par les historiens comme la plus catastrophique de « mémoire d’homme ». |
P.H.E.N. |
Plus Hautes Eaux Navigables : niveau atteint par la rivière au-delà duquel la navigation est interrompue. Elles sont annoncées par avis à la batellerie. |
PK (point kilométrique) |
Bornes kilométriques jalonnant les voies navigables. Par extension, repérage de tout ouvrage ou point singulier. |
Protection des berges |
Voir Défense de berge |
Q
|
Quai |
Infrastructure portuaire permettant l’embarquement et le débarquement des voyageurs, le chargement et le déchargement des marchandises. |
R
|
Radier |
Maçonnerie sub aquatique supportant un barrage mobile ou les portes d’une écluse. |
Radoub (Cale de radoub) |
Bassin réservé à la réparation des bateaux. |
Recalibrage |
Action consistant à élargir et appronfondir une rivière. |
Régime |
Caractérise l’écoulement d’un cours d’eau ; il peut être fluvial, torrentiel ou critique. |
Remblai |
Mouvements de terre consistant à rajouter des matériaux pour relever le niveau du terrain.
Dans les espaces concernés par un PPRI (Plan de Prévention des Risques d’Inondation), les remblais ne sont généralement autorisés que s’ils sont compensés par un déblai d’égal volume. |
Remous |
1. en hydraulique : élévation du niveau de l’eau qui se produit à l’amont d’un barrage ou d’un obstacle naturel ;
2. sens courant : tourbillon provoqué par le refoulement de l’eau au contact d’un obstacle. |
Retenue normale |
Niveau d’eau réglementaire qu’un ouvrage de navigation doit retenir en exploitation normale. |
Rigole (d’alimentation) |
Permet d’alimenter en eau un canal depuis un cours d’eau ou un réservoir. |
Ripisylve |
Formations végétales qui croissent le long des cours d’eau. Le contact d’une forêt et d’un cours d’eau produit un écosystéme très riche. |
Risberme |
Partie horizontale d’un talus ou d’une berge. |
Rives (droite et gauche) |
Chaque rive est définie en se plaçant dans la voie d’eau face à l’aval. |
Roselière |
Zone bordant une étendue d’eau où poussent les roseaux. |
S
|
Sas |
Espace situé entre les portes amont et aval d’une écluse. |
Seine amont |
La Seine et ses affluents entre la région Ile-de-France et sa source. |
Seine aval |
La Seine et ses affluents entre la région Ile-de-France et l’estuaire. |
Seine moyenne |
La Seine et ses affluents en région Ile-de-France. |
Servitude de halage |
Les propriétaires riverains des fleuves et rivières navigables ou flottables sont tenus, partout où il n’existe pas de chemin de service (dit de halage), de laisser le long des bords un espace libre de 9,75m de largeur. Sur la rive opposée, on parle de servitude de marchepied ou de contre halage (espace libre de 3,25m). |
Sillage (ou Houache) |
Déplacement ondulatoire de l’eau provoqué par le passage d’un bateau. Il se traduit d’une part par la vague d’étrave formant avec le bateau un angle d’environ 45°, d’autre part par une vague de fond invisible qui se déplace à 90°. Ce déplacement est à l’origine des effets du batillage sur la berge. |
Slip (ou Slipway) |
Rampe de mise à l’eau. |
Souille |
1. Rigole aménagée au fond de l’eau pour le passage de câbles ou de tuyaux ;
2.
Tranchée aménagée au fonde l’eau et remplie de clocs de pierre, qui constitue l’appui de la protection des berges en enrochements. |
T
|
Talutage |
Opération donnant à la berge une inclinaison suffisante afin d’éviter qu’elle ne s’effondre. |
Thalweg |
Ligne symbolique joignant les points les plus bas d’une vallée ou d’un vallon, parfois matérialisée par un cours d’eau permanent ou un ruisseau temporaire. |
Tirant d’air |
1. Pour un ouvrage d’art : hauteur disponible entre le niveau de l’eau et la clef de voûte, 2. Pour un bateau : distance verticale entre le plan d’eau et le point le plus élevé du bateau. |
Tirant d’eau |
Profondeur d’enfoncement d’un bateau sous la ligne de flottaison. |
Treillis |
Toile écrue très grosse et très résistante. |
Trémater (trématage) |
Action de dépasser un bateau. (Ce mot est tiré des techniques du halage qui nécessitaient de faire passer la corde de halage par-dessus le mat de traction du bateau que l’on voulait dépasser). |
Tribord |
Désigne de façon invariable le coté droit d’un bateau par rapport à son étrave. Par opposition, le coté gauche est dénommé Babord. |
Tunage |
Système simple de protection de berge qui consiste en l’alignement de pieux et d’un matériau intermédiaire (fascines, bois, métal, béton). |
U
|
V
|
Vallée |
Espace situé de part et d’autre du lit majeur d’un cours d’eau. |
Vantail |
Partie mobile des portes d’écluse ; il existe des portes à un ou deux vantaux. |
Vantelle |
Vanne verticale située dans une porte d’écluse et permettant de remplir ou de vider un sas. |
Végétalisation |
Mise en place de végétaux dans le but de reverdir des talus ou des berges, généralement pour leur protection contre l’érosion. |
W
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X
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Y
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Z
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Zone humide |
Milieu naturel en bordure du cours d’eau qui dispose, au moins pendant une partie de l’année, d’assez d’eau pour permettre le développement de communautés spécifiques de plantes et d’animaux. |
Zone inondable |
Espace où s’étalent les débordements de crues dans le lit majeur, jouant un rôle important dans l’écrêtement des crues. |
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